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Minnie Richardson

Minnie Richardson

 

En janvier dernier, mon conjoint Marc et moi avons consacré deux après-midi à visualiser, à rêver et à planifier 2016 et les prochaines années.

Nous nous sommes concentrés tout d’abord sur les désirs et besoins de notre petite unité familiale, pour ensuite rétrécir le focus sur les objectifs pour nos projets professionnels.

Du temps magnifiquement bien investi, beaucoup plus que je ne l’ai pensé sur le coup!

Avec le recul, je me rends compte à quel point ces deux séances de réflexion étaient des moments charnières dans ce qui s’est déroulé par la suite : une expansion insoupçonnée et joyeuse de notre vie de famille et de tous nos projets.

Et au cœur de tout se trouve une petite phrase qui voguait furtivement dans mon esprit depuis un petit moment déjà, sans pourtant trouver une expression quelconque:

 

Je veux aller en Europe cette année avec la Conscience en soi.

 

Ce désir, j’avais à peine été capable d’admettre ne serait-ce qu’à moi-même, tellement cela semblait inatteignable sur plusieurs plans. À vrai dire, mon cœur battait un peu plus vite à l’idée même de le nommer à haute voix, car je savais qu’en le prononçant, cela me pousserait loin de ma zone de confort.

Et en plus, je n’avais aucune idée de comment faire; malgré quelques clients en coaching en Europe que j’accompagnais par Skype, je n’avais jamais entrepris de démarches pour développer mon projet hors le Québec. Un océan d’incertitudes et de ‘je ne sais pas comment‘ me séparaient de l’aboutissement de ce désir.

Mais revenons à nos moments de visualisation de début d’année… Cet espace-temps bienveillant et créatif m’a permis de semer la première graine sans laquelle aucun mouvement vers mon désir n’aurait été possible : oser l’exprimer clairement à Marc et à moi pour qu’il ait enfin le droit d’exister.

 

Et de là, les choses ont accéléré…

 

En janvier, à la suite d’une prise de contact avec de nouveaux collaborateurs en France, je me suis engagée à aller offrir des conférences sur ma vision de l’évolution de l’être humain;

En février, lors d’un weekend en amoureux, l’idée de passer quelques mois à l’extérieur du Québec en famille a émergé;

En avril nous avons pris la décision de passer une année entière en France en famille;

En juin j’ai pris l’avion pour offrir des conférences à Bordeaux et à Toulouse;

 

Pour finalement au mois d’août dernier se retrouver toute la famille dans un village médiéval dans le Tarn pour entamer notre aventure d’un an en France.

 

(En passant, l'image qui accompagne ce texte est la vue de notre terrasse. Quelle joie que de contempler multiples fois par jour cet horizon, cette étendue de paysage ondulant et évocateur...)

Eh oui, nous avons choisi, avec quatre mois de préavis, de fermer notre vie à Québec – qu’on aime pourtant bien – afin d’en ouvrir une autre en France sans trop savoir ce que cela donnerait. On suivait tout simplement un élan du cœur, un désir de changement et de dépassement.

Le résultat? Pour être bien franche avec vous, je ne me suis pas sentie aussi vivante, inspirée et vivifiée depuis bien longtemps.

J’ai déjà osé et réussi des choses sur le plan professionnel que je n’aurais jamais même eu l’idée de faire au Québec.

Nous avons été chaleureusement bien accueillis dans notre nouvelle région tarnaise où nous avons déjà créé de belles amitiés avec plusieurs familles, et notre fils s’éclate à sa nouvelle école.

 

La sensation est bien claire : ma vie a pris de l’expansion et moi aussi.

 

Malgré certaines douleurs de croissance liées à ces changements radicaux, j’arrive maintenant à recevoir et à contenir plus dans mon cœur, dans mon corps et dans mon être.

Mes horizons sont plus grands, plus larges, plus vastes et je ne cherche qu’à continuer sur cette même lancée afin de me réaliser encore plus pleinement, et faire de 2017 une année aussi surprenante et grandiose que 2016.

Je me sens donc appelée de nouveau à canaliser l’énergie de ce début d’année, comme je l’ai fait il y a un an. Car manifestement, cela a fonctionné et ceci, bien au-delà de mes espérances et de mes attentes !

Pour m’en rappeler, et pour vous qui lisez cet article, je partage ici les éléments clés qui ont contribué au succès de nos séances de visualisation. Chacun peut se les approprier, car ils sont loin d’être sorciers !

Portez une attention spéciale au numéro 4, qui pour moi était l’origine indéniable de mon expansion cette année. Bref, inspirez-vous-en afin de trouver votre manière de faire de 2017, une année hors du commun, bien évidemment dans votre définition du terme !

 

1. Le bon moment…

Ne vous attardez pas sur les dates précises de fin/début d’année. Si vous n’avez pas eu la chance encore de visualiser votre année, tout va bien! On est toujours au début de l’année et vous pouvez encore le faire! Selon moi, ce qui compte plus que tout est votre intention, votre attention à vos élans profonds, et de rêver votre année à un moment où vous le sentez vraiment et non quand le calendrier vous dicte de le faire.

De mémoire, Marc et moi avons fait nos séances en 2016 vers la seconde moitié de janvier et, au moment d’écrire ces lignes, nous avons encore à faire notre moment de visualisation pour cette année. Cela viendra.

 

2. Célébrez, honorez, rendez grâce

Ceci est une étape qui précède tout le reste. Qui le prépare en fait. Quels sont vos accomplissements en 2016? Vos bons coups, vos apprentissages, vos moments vulnérables? De quoi êtes-vous fier? Qu’est-ce que vous honorez en vous et en les autres? De quoi et envers qui avez-vous de la gratitude? Plongez-vous dans ces réflexions et sentez viscéralement tout ce que cela éveille en vous.

Répondre à ces questions (à votre manière, que ce soit un dialogue intérieur, noté dans un cahier, dansé dans votre salon, mais dans tous les cas senti) vous ouvrira le cœur à votre grandeur, à la richesse de la vie, et à tout ce que vous avez et à tout ce que vous êtes déjà. C’est comme mettre du bon terreau avant de semer vos graines.

 

3. Du temps de qualité

Comme avec tout dans la vie, ce n’est pas uniquement ce que vous faites qui est important, mais comment vous le faites qui change tout. Trouvez votre façon de rendre ce moment sacré et unique, de sortir de l’espace-temps afin de vous brancher aux nuances de l’expérience et à votre pleine présence.

Choisissez un endroit qui vous inspire, à un moment de la journée ou de la semaine où vous vous sentirez disponible intérieurement, et assurez-vous de mettre en place des éléments propices à de moment d’intériorité : bonne musique, boisson chaude, un temps bien à vous quoi!

 

4. Osez écouter les murmures de votre cœur

Ici on est au cœur de l’affaire… Quels sont les élans profonds et les désirs que vous osez à peine admettre à vous-même? Quelle est l’aspiration qui fera battre votre cœur plus vite à l’idée même de le mettre sur papier?

C’est celui-là qui est à écouter et à tendre vers…

Car c’est celui-là qui cherche à être entendu. C’est celui-là qui promet le plus d’expansion, de croissance et d’apprentissages. Et c’est celui-là qui vous montre le prochain bout de chemin que vous avez à marcher.

 

5. Accepter de ne pas savoir comment

Souvent on s’empêche de rêver grand car on ne sait pas dans le moment, comment y arriver. Ou si on sait quelles sont les étapes pour aboutir à notre aspiration, on doute de sa capacité de relever le défi.

Mais au fond, c’est tout à fait normal de ne pas savoir comment réaliser une nouvelle aspiration ni comment composer avec nos doutes et nos peurs car justement on ne l’a jamais fait. Au fait, une grande partie de votre expansion se repose dans la découverte de ces éléments en cours de route et c’est là la richesse !

Pour ma part, j’ai écrit à côté de mon désir d’aller en Europe avec La Conscience en soi les mots suivants :

« Même si je ne sais pas comment »

Vous n’avez donc pas besoin d’avoir toutes vos réponses aujourd’hui sur le « comment ». Cela viendra plus tard. Aujourd’hui, vous vous concentrez sur la graine de votre année hors du commun. Vous permettez à ce désir de s’exprimer et d’exister. Point.

 

6. Relâchez vos désirs à la Vie et, comme en vous, faites-lui confiance !

Maintenant c’est le temps d’offrir vos désirs à l’univers et de lui faire confiance. Ouvrez-vous à ses maintes façons créatives et insoupçonnées de vous soutenir dans l’atteinte de vos rêves, que ce soit en mettant les bonnes personnes ou les bonnes ressources sur votre chemin, ou en vous branchant à votre sagesse, à votre courage et à votre créativité afin de vous mettre en action alignée.

Vous serez sans doute surpris des synchronicités et des « hasards » qui se manifesteront dans les prochaines semaines et mois, et de comment vous êtes capable d’avancer plus facilement que prévu vers votre rêve.

Comme le dit si bien le sage indien Mooji,

 

« La vie est tellement plus sage et pleine de bonté que ton mental ne l’imagine. Aie confiance et reste tranquille. »

 

Voilà. J’espère sincèrement que ces clés vous inspirent à mobiliser votre courage, votre énergie créatrice et l’étincelle de la Vie afin de rêver grand et de prendre une belle et joyeuse expansion en 2017 à votre façon.

Je serais tellement heureuse de vous lire dans les commentaires, alors n’hésitez pas à partager vos propres clés d’expansion, ainsi que vos histoires de désirs et de rêves réalisés. Tiens, parlez-nous aussi de vos embûches... parfois le fait de les nommer permet un recul et une autre compréhension! :-)

À votre année 2017 et avec amitié,

Minnie x

Minnie Richardson
Vecteur de conscience

Coach de vie et Praticienne en travail rituel

Ce que je mets en dessous du sapin pour vous 


Dans les derniers mois, j'ai eu la chance d'offrir ma conférence-atelier « Les 5 clés d'une vie plus consciente » dans 4 villes différentes en France. Chaque fois c'était vraiment touchant d'être le témoin de ce que mes paroles éveillent en chacun. Comme l'a dit une participante: « C'est un autre caillou lumineux sur mon chemin ».

Ce Noël je vous offre, donc, ce caillou lumineux: l'enregistrement intégral de cette conférence-atelier - qui comprend deux méditations guidées -, filmée à Albi le 10 décembre dernier. J'espère que ce cadeau vous touche, qu'il vous éclaire, et qu'il vous motive à amener plus de conscience et de présence dans votre quotidien. Bon visionnement et, comme toujours, faites-moi part de vos commentaires, réactions et réflexions en bas :-).

Au grand plaisir de vous lire,

Minnie x

ATTENTION: VIDÉO EN BAS DU TEXTE :-)

Il y a 10 jours, j'étais sur la scène à l'hôtel Mercure à Marseille avec un micro à la main devant 150 personnes rassemblées pour un séminaire donné par l'infopreneur québécois Sylvain Carufel. Ma mission: mener une méditation guidée en début de journée afin de permettre à tous de se centrer, de s'ancrer et de s'ouvrir à tout ce qu'ils avaient à vivre pendant ce weekend.

J'ai fini par mener non une mais trois courtes méditations durant les deux jours, et l'expérience fut une vraie révélation pour moi. Tellement, qu'un nouveau projet est né dans les jours qui ont suivi, un projet qui me fait pétiller en-dedans. Pour comprendre ma révélation et ce que je vous offre dans les prochaines semaines, visionnez ce nouveau vidéo tourné hier au soleil tarnais.

PS Voici le texte sur la méditation dont je parle dans le vidéo, qui explique comment j'y ai trouvé mon compte en changeant complètement de perspective.

Pour écouter mes méditations en direct sur Facebook live, voici ce qu'il faut faire:

1. Assurez-vous d'avoir aimé ma page Facebook professionnelle ici à gauche de la page;

2. Abonnez-vous à mes diffusions de 'Facebook live' pour être sûr de recevoir la notification du début de la méditation. (La façon de le faire varie selon votre appareil, mais vous pouvez regarder en haut et en droite de l'image du vidéo, à droite du titre pour le vidéo, et tout en bas des commentaires pour le vidéo.);

3. Surveillez vos notifications sur Facebook à 8h (Paris) chaque lundi matin;

4. Ouvrez-vous à vivre un moment de recentrage, d'ouverture et de connexion pendant 5 à 10 minutes;

5. Aimez, commentez et partagez la méditation pour contribuer à une belle contagion de conscience! :-)

Mon vidéo sur l'eau de lune vous interpelle et vous souhaiteriez en faire vous-même? Voici les étapes nécessaires pour ce petit rituel tout simple!

 

1. Marquez dans votre agenda la date de la prochaine pleine lune. (Le lundi 14 novembre 2016 pour ceux et celles qui visionnent ce vidéo au moment de sa mise en ligne!)

2. Le soir venu, remplissez un ou plusieurs contenants de verre transparent d’eau de source de préférence, ou de l’eau que vous avez à votre disposition tout simplement.

3. Placez ces contenants dehors dans votre jardin, sur votre terrasse ou sur un rebord de fenêtre à l’extérieur, dans un endroit où ils ne risquent pas de tomber et où ils seront bien exposés aux rayons de lune. Couvrez le haut des contenants d'un tissu fin ou d'autre chose qui empêchera les feuilles et les insectes de s’y infiltrer.

4. Si le cœur vous le dit (facultatif), créez une petite – ou grande! — mise en scène autour de l’eau; placez des objets de la nature, des pierres précieuses et/ou d’autres objets de pouvoir de manière à vous remplir le cœur de joie!

5. Prenez une ou des bougies, des allumettes et préparez-vous à passer un moment sacré avec vous et la lune. En toute présence, allumez la bougie et contemplez la flamme, manifestation physique de votre flamme intérieure.

Par votre intention et en connexion avec la lune, à haute voix ou dans votre cœur, transmettez à l’eau : vos intentions, vos demandes, vos prières, votre gratitude et toute autre chose que vous portez en vous. Insufflez ce moment de sacré et de beauté.

6. Allez vous coucher et laissez la lune – la super lune, en l’occurrence – faire son œuvre. Sachez que les rayons de lune agissent même en cas de nuages, tout comme la marée qui monte et descend en permanence.

7. Le lendemain matin, récupérez votre eau de lune et réjouissez-vous de cette eau sacrée, magnétisée et chargée de vos intentions et de la puissance de la lune. Utilisez-la pour boire, pour vous laver de manière symbolique, pour arroser vos plantes, etc…

Astuce : les enfants adorent ce genre de rituel et embarquent facilement. La première fois que je l’ai fait avec mon fils, qui avait 4 ans à l’époque, son intention pour l’eau tournait beaucoup autour de dragons…;-)

Amusez-vous bien et partagez dans les commentaires plus bas vos expériences, surtout comment ce geste vous permet de vous brancher à votre essence de femme!

Minnie x

 

Minnie Richardson
Vecteur de conscience
Coach de vie et Praticienne en travail rituel

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D’origine britannique, Minnie a fait sa vie au Québec depuis l’an 2000 et vit actuellement l’aventure imprévue d’un an dans le sud de la France. Joignant le geste à la parole, elle marche consciemment son chemin afin de se réaliser de plus en plus pleinement chaque jour.

Coach de vie certifiée et Praticienne en travail rituel, elle a mis au point les « 5 principes de réussite de la Conscience en soi », transmis par ses puissants programmes web et ses coachings intuitifs. Minnie se met au service de femmes souhaitant créer et vivre des vies

Saviez-vous que lundi prochain (14 novembre 2016) est la pleine lune? Non seulement ça, c’est aussi la plus importante « Super-Lune » du siècle jusque date — rien de moins! La lune semblera donc 14 % plus grosse que d’habitude et 30 % plus brillante, un phénomène qui ne s’est pas produit depuis 68 ans!.. Pour ma part, j’aime bien profiter de l’énergie de la pleine lune pour faire un petit rituel tout simple qui me branche à sa puissance et à ma nature cyclique en tant que femme: la fabrication de l’eau de lune

Je vous en parle dans ce prochain vidéo, tourné le lendemain de la dernière pleine lune. Bonne écoute et n'oubliez pas de nous partager vos expériences de l'eau de lune - ou de tout autre rituel de la pleine lune - dans les commentaires en bas :-).  

Étapes pour fabriquer votre propre eau de lune

 

Avec le magnifique paysage tarnais comme arrière-fond, voici un thématique qui m'est très cher... notre force et notre beauté de femme! (Pour les hommes qui lisent ces lignes, vous êtes autant concernés car vous avez non seulement des femmes dans votre entourage, mais aussi un côté féminin bien à vous.)  Bonne écoute et au plaisir de vous lire dans les commentaires plus bas! :-)

Je vous présente ici mon premier message depuis mon arrivée en France au mois d'août, un vidéo tourné dans mon nouveau village médiéval dans le Tarn. Le sujet: le pouvoir insoupçonné de la gratitude. Vivre dans la gratitude me donne l'impression de vivre moment de grâce sur moment de grâce, et je vois de certains de vos commentaires que je ne suis pas la seule. N'hésitez pas à partager plus bas votre expérience de cet état de reconnaissance et d'amour. Bonne écoute! :-)

Ce roman initiatique relate le voyage spirituel d'un américain à la suite d'une agression violente qui lui laisse entre la vie et la mort. Pour revenir « à la maison » il doit passer par 7 maisons où un ange
J'ai dévoré ce livre à deux reprises

Le titre vous intrigue? Tant mieux!

En fait, j’ai une grande annonce à vous faire, une annonce que j’espérais vous faire il y a quelques semaines déjà. Mais la Vie m’a aspiré dans un tourbillon irrésistible ces derniers temps — vous allez bientôt comprendre pourquoi! — et c’est seulement aujourd’hui que je trouve un petit espace dans ma journée pour le faire.

Alors voilà une petite énigme pour vous :

 

Je n’ai plus d’espace professionnel où travailler alors je suis assise avec mon laptop à ma table de cuisine pour vous écrire.

Je suis entourée de cartons à moitié remplis et de nombreuses listes de choses à faire.

La plupart de mes objets personnels et ceux de ma famille – dont on a de moins en moins après un élagage intense — ont été déménagés dans un entrepôt.

Des valises sont dispersées un peu partout dans la maison.

Je suis excitée et fébrile.

 

Pourquoi?

Parce que dans 6 dodos seulement, mon conjoint et partenaire d’affaires Marc, notre fils de 6 ans Milo et moi allons quitter le Québec pour presque un an afin de nous installer dans la région de Toulouse!

Nous avons trouvé des locataires pour notre maison, une superbe famille d’accueil pour nos deux chats bien-aimés et une équipe de confiance pour nos emme Chalets.

Nous avons décidé de troquer la sécurité et le confort de notre vie ici à Val-David — que nous adorons, soit dit en passant — pour les multiples inconnus et possibilités d’une année dans le sud de la France.

Nous habiterons un appartement qui date du 14e siècle dans un petit village médiéval — un des plus beaux villages de la France, rien de moins! —, et notre fils fréquentera une minuscule école Montessori dans la ville avoisinante (seulement16 élèves dans toute l’école, imaginez!).

Je continuerai à coacher mes clients du Québec par Internet (avec un horaire différent pour tenir compte du décalage horaire!), et j’élargirai ma clientèle de clients français et européens, toujours avec l’outil merveilleux qu’est Skype. Ou bien avec des séances en personnes pour les habitants du Tarn!

Je continuerai à promouvoir ma vision d’une vie plus consciente à travers La conscience en soi, et je m’ouvrirai à de nouveaux projets créatifs qui surgissent en cours de route (mon petit doigt me dit qu’il y en a qui vont émerger prochainement!).

Il y aura donc bientôt de nouvelles dates d’activités en France affichées sur mon site. Et sans pouvoir dévoiler les détails aujourd’hui, je peux vous dire qu’il y a un joli horaire de conférences, ateliers et salons qui se dessine pour les prochains mois. N’hésitez donc pas à me communiquer les villes ou les communautés qui pourraient bénéficier d’une conférence ou d’un atelier sur les 5 clés d’une vie plus consciente… ;-)

Bref, c’est vraiment excitant et, par moments, vertigineux!

À vrai dire, ce projet a déjà été la source d’un grand voyage intérieur en moi et je n’ai toujours pas quitté le sol québécois! Comme quoi chaque événement dans notre vie est vraiment un prétexte pour évoluer et pour continuer avec conscience sur notre chemin.

Pour les curieux, voici les réflexions qui trament déjà en moi concernant ce déménagement en France :

Vivre la peur (même une peur bleue!) à l’idée d’un nouveau projet ne signifie pas forcément qu’on ne devrait pas le faire. C’est plutôt une occasion de dépasser ces peurs qui limitent notre expansion naturelle en nous gardant dans notre zone de confort;

Quand on laisse de l’espace dans nos vies, les nouvelles choses (idées, rencontres, projets, etc.) ont de la place pour pousser et nous avons la disponibilité pour les saisir et les accueillir;

S’alléger d’objets matériels, surtout ceux de notre passé, est extrêmement libérateur et sain, et laisse également de belles espaces pour du nouveau dans nos vies;

Quand on s’engage intérieurement dans un nouveau chemin – pour de vrai, avec toute la peur que cela peut engendrer —, la vie s’organise de maintes façons hyper créatives pour nous soutenir;

Bien marquer la fin d’un chapitre de vie (ou relation, ou projet ou autre) et le début du prochain, permet à notre être au complet à mieux naviguer le changement.

Ah, que la vie est riche et belle! :-)

J’ai hâte de partager d’autres réflexions avec vous dans les prochains mois, et surtout j’ai hâte de vous connaître mieux, amis de la France! Ne soyez pas gênés de vous présenter à moi!

Très chaleureusement,

Minnie

 

Minnie Richardson
Vecteur de conscience
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Depuis 10 ans maintenant, Minnie accompagne les gens à créer et à vivre des vies remplies de présence, de sens et de joie. Tout simplement, elle les aide à contacter et éveiller la Conscience en soi afin de vivre plus de paix. Son accompagnement est profond et puissant, et vous propulse vers une meilleure compréhension de votre fonctionnement interne, une expression plus fidèle de votre essence et une grande liberté intérieure.

Il y a quelques semaines, j’ai assisté au concert d’un ami musicien Guillaume Duchesneau dans une salle intime à la renommée Place des arts à Montréal. Un musicien talentueux et une âme touchante, il offrait ce soir-là un concert rock 'n roll des chansons de son dernier album « Prélude pèlerin ».

Guillaume a su me percer jusqu’au cœur par les paroles et la musique de plusieurs de ses chansons. Mais c’est le refrain d’une chanson en particulier qui m’a marqué et qui inspire ce texte aujourd’hui :

« La paix est un muscle, allons au gym! »

Chantées d’un air joyeux et léger, ces paroles ont pourtant su occasionner des frissons partout sur mon corps, réaction qui n’avait rien à voir avec la température de la salle.

Pourquoi ces paroles m’ont-elles tant touché?

Car selon moi la paix est notre but ultime sur cette terre et dans cette vie.

Nous avons tous des aspirations matérielles, professionnelles, personnelles, relationnelles et/ou spirituelles. Mais ce qui est sous-jacent à ces objectifs, que ce soit conscient ou non, est un désir profond d’être bien tout simplement, de se sentir mieux, et de vivre plus de paix.

Et voilà où je veux en venir: la paix qu’on peut vivre dans nos cœurs a beaucoup plus à voir avec ce qui se passe à l’intérieur de nous que les événements extérieurs de nos vies, même si parfois cela ne semble pas être le cas.

C’est comment nous vivons les joies et les épreuves de nos vies qui fait toute la différence. Ce comment trouve sa source dans l’état intérieur que nous portons en nous chaque moment de la journée et pendant toutes les années de notre vie.

Notre niveau paix intérieure serait donc directement relié à notre capacité d’influencer et d’agir sur cet état intérieur. Ainsi, nous avons la possibilité d’effectuer une sorte d’alchimie de nos tréfonds pour créer et vivre plus de paix. Inspirant, non?

Cependant, dans notre société effrénée et dans nos vies bien chargées, la paix tant recherchée n’est pas forcement innée et ce pouvoir d’action ne semble pas toujours évident.

Alors, comment atteindre la paix intérieure?

Revenons à la chanson de Guillaume :

« La paix est un muscle, allons au gym! »

Ce refrain n’a pas provoqué des frissons chez moi pour rien. La paix intérieure est véritablement un muscle, quoique métaphorique. Si on veut maximiser son potentiel, on n’a pas le choix que de le renforcer de façon régulière

En fait, il s’agit de développer graduellement la force, la résistance et l’endurance de notre muscle de la paix, de la même façon qu’on fait sur le plan physique quand on s’entraîne au gym.

Je vous présente donc 3 types d’entraînements complémentaires qui ont un impact majeur sur notre muscle de la paix. Pour les plus motivés, vous trouverez également des pistes d’action pour aller tout de suite au gym de la paix ;-).

 

1. Maîtriser notre mental

Les peurs, les jugements de soi et de l’autre et toutes les autres voix saboteurs qui nous rongent sans cesse dérangent notre équilibre interne et hypothèquent le potentiel de paix en nous. Mais tant qu’on n’a pas appris à connaître et à déjouer les ruses de notre mental, on continue à les nourrir inconsciemment et à en souffrir.

À vrai dire, c’est une grande libération de se rendre compte que la plupart des pensées folles qui nous habitent sont tout simplement du bruit mental, qui n’ont pas plus d’importance que ça.

Mais la libération ne se fait pas tout seule… Il faut se pratiquer et il faut renforcer nos muscles de la paix afin d'affaiblir l’emprise de notre mental. On risque de ressentir les bienfaits de cet entraînement assez rapidement, mais c'est une pratique à long terme qui permettra à une paix profonde et solide de s'installer en nous.

Comment :

Maîtriser notre mental consiste, donc, à ralentir le débit mental assez pour en prendre une distance saine et à observer nos agissements avec bienveillance. Le simple fait de prendre conscience de notre mental qui nous joue des tours est déjà énorme et affaiblit son emprise sur nous.

La méditation ou une pratique de présence régulière offrent une fondation solide pour cet entraînement et on peut également s’inspirer des œuvres et du travail de maîtres du mental, tels Eckhart Tolle (« La Nouvelle Terre ») et Byron Katie (« Aimer ce qui est »).

Je vous propose également cette démarche simple pour prendre conscience de vos voix saboteurs et de vous servir de votre sagesse innée pour les déjouer : 5 façons de vous libérer des pensées compulsives,

 

 

2. Prendre la responsabilité

Un grand motif de notre souffrance humaine est l’intensité et la douleur de nos réactions face à certaines personnes et situations dans nos vies. Cette souffrance trouve souvent sa source dans nos propres croyances, perceptions et blessures du passé.

En fait, chaque relation et situation sur notre chemin de vie qui nous met au défi contient un cadeau qui nous permet d'évoluer. En prendre conscience et en prendre la responsabilité implique d’avoir le courage de s’interroger sur nos réactions vives face aux éléments extérieurs.

Ainsi, on assume pleinement ce qui nous appartient dans chaque relation et situation, et on arrive graduellement à comprendre et à transformer notre souffrance. Il devient nettement plus facile par la suite de contacter la paix et de l’insuffler dans chaque aspect de notre vie.

Comment :

Quand on est déclenché de façon intense, avouons qu’il est tellement plus facile de projeter notre souffrance sur quelqu’un ou quelque chose à l’extérieur de nous! Alors simplement reconnaître et assumer cette responsabilité est énorme et consiste en un vrai changement de paradigme.

Ensuite on a besoin de s’intérioriser afin de comprendre les nœuds en nous qui causent nos réactions intenses et à les extérioriser de façon saine et responsable. Parfois en prenant du temps pour soi et on s’observant avec bienveillance on arrive à le faire seul. Parfois l’aide d’un soutien extérieur s’avère nécessaire (coach, thérapeute, autre professionnel en relation d’aide).

Cet entraînement prend tout son sens quand on le pratique régulièrement; on devient de plus en plus apte à déceler les motifs de nos réactions, à les vivre sainement et à retrouver une paix par la suite.

 

3. Élever notre vibration

Étant les créateurs de nos vies, nous avons un grand pouvoir d’action aussi sur notre taux vibratoire, notre indicateur naturel de joie. Plus notre cœur est ouvert, plus on ressent de la joie, plus on vibre fort, plus la paix peut prendre racine en nous.

C’est nous qui décidons comment et avec qui nous passons nos journées et nos temps libres, alors faisons-le intelligemment et faisons-le souvent!

Comment :

Il y a certains activités et lieux qui sont connus pour leur capacité de nous inspirer, de nous ouvrir le cœur et d’élever notre vibration. Ensuite il y a nos préférences et nos prédilections personnelles. Je vous invite à vous inspirer de cette liste et de mon article du début de l'année à ce sujet (« Suivez votre joie en 2016 ») et ensuite de suivre ce qui vous fait vibrer de joie :

  • Méditer / instaurer une pratique de présence à soi

  • Nommer ce dont vous avez de la gratitude

  • Passer du temps en nature

  • Offrez-vous du temps de qualité avec vos êtres chers

  • Chanter

  • Danser

  • Pratiquer un sport qui vous donne du plaisir

  • Faire du bénévolat / aider les autres

  • Contemplez de l’art qui vous inspire

  • Pratiquer un art qui vous fait plaisir

  • Toute activité qui vous fait du bien!

 

Votre gym pour la paix

Il n’y a pas une façon d’atteindre la paix intérieure, il y a juste notre façon de le faire; chacun est libre de choisir – ou d’inventer — le gym de la paix qui lui convient.

Mais il faut agir et il faut s’entraîner. Avec de la pratique et de la persévérance, nous devenons de vrais alchimistes de notre propre expérience intérieure, capables d’atteindre et de maintenir une paix intérieure, peu importe le contexte externe de notre vie.

 

À vous maintenant!

Quel entraînement de la paix pourrait vous soutenir le plus en ce moment à renforcer votre muscle de la paix?

Quels sont vos trucs et astuces pour vous entraîner intérieurement à vivre de plus en plus de paix?

 

J'adore vous lire et je réponds à tous les commentaires! Alors partagez dans les commentaires! Vous risquez d'inspirer plus d'un à se mettre en action vers un mieux-être accru :-).

 

Minnie Richardson

Vecteur de conscience

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Depuis 10 ans maintenant, Minnie accompagne les gens à créer et à vivre des vies remplies de présence, de sens et de joie. Tout simplement, elle les aide à contacter et éveiller la Conscience en soi afin de vivre plus de paix. Son accompagnement est profond et puissant, et vous propulse vers une meilleure compréhension de votre fonctionnement interne, une expression plus fidèle de votre essence et une grande liberté intérieure.

Si j’ai été très active sur les réseaux sociaux avant et pendant ma tournée de conférences-atelier, j’ai eu besoin depuis mon dernier billet de blogue et mon retour de la France de faire silence…

De ne rien me demander, ou très peu. De ralentir le rythme pour laisser le temps s’allonger devant moi sans fin. De laisser la vie couler à travers moi et de déguster pleinement cette merveilleuse chose qu’est la Vie.

Ma rebelle intérieure le demandait, en fait — je la sens rebelle dans le meilleur sens, cette voix insistante qui me pousse parfois des tréfonds —, et elle parlait bien heureusement plus fort encore que la voix de la raison qui m’exhortait à continuer au même rythme rapide en entamant tel ou tel nouveau projet.

Alors je l’ai écoutée, ma voix rebelle, et en retour, j’étais généreusement récompensée. Dans l’espace de la lenteur, du je-ne-force-rien, ont émergé miraculeusement de petits joyaux tout simples et pourtant tout puissants :

Un lundi matin, j’ai passé un bon deux heures seule dans mon café préféré à siroter un chai latte et à ne rien faire à part m’installer de plus en plus confortablement dans les moments présents qui s’offraient à moi l’un après l’autre. Mon âme faisait une petite danse de joie. Que c’était bon!

La même semaine, j’ai pris un plaisir fou à marcher près de 2 km pieds nus dans la forêt une journée fraîche et pluvieuse afin d’amener mon fils Milo à son camp de jour éloigné. Même si j’avais pensé sagement à proposer des bottes de pluie à mon fils, mes petites sandales en cuir étaient manifestement complètement inappropriées pour la randonnée devant moi. Alors sans cérémonie, je les ai ôtées...

Quelle bonne idée! La boue vaseuse qui suintait délicieusement entre mes orteils me ravissait et, bien franchement, on dirait que la terre entière me chantait des harmonies émouvantes à travers les plantes de mes pieds. Si j’écoute bien, je les entends encore aujourd’hui ;-).

Et, dernier joyau parmi tant d’autres, j’ai passé plus d’une demie-heure un soir après un souper dehors avec mon mari et mon fils de 6 ans à observer les microchangements du ciel par-dessus les montagnes et à attendre l’arrivée d’un orage. Juste cela. Observer le ciel. Rien d’autre.

Un mur de pluie grise nous a enfin chassés à l’intérieur de la maison, mais ô combien j’ai aimé ce moment contemplatif et tranquille en famille et avec la nature.

Ces moments riches, forts et surtout spontanés se sont inscrits dans mes cellules et m’ont profondément nourri.

Mes projets professionnels et personnels ces derniers mois m’ont demandé beaucoup de créativité, de courage, de temps et d’énergie. J’ai été ravie de me donner entièrement à eux, mais ensuite le retour du balancier s’est imposé et un rythme plus lent est devenu une nécessité.

Car je sais que si je continue à donner, à fournir, à créer et à avancer sans arrêt, sans période de repos et d’intégration, sans recul, je risque de perdre mon chemin, ma force vitale et ma joie de vivre. Ma vie risque même de perdre de son sens à mes yeux. Je le sais pour l’avoir déjà vécu.

Alors je fais de mon mieux pour écouter les élans intérieurs aussi rebelles qu’ils sont sages. J’essaie d’être assez posée intérieurement pour faire la part des voix et pour en choisir la bonne. Et j’essaie de saisir les moments de beauté quand ils émergent tout naturellement.

Et même maintenant, quand mes activités reprennent, j’essaie d’insuffler mes journées de ces instants hors temps et hors le cadre habituel afin de remplir ma tasse de bonté et de présence.

À vous maintenant

Qu’est-ce que votre voix rebelle et sage vous exhorte à faire qui vous sort du rythme et cadre habituel de vos journées?

Qu’est-ce qui se passe quand vous l’écoutez?

 

L’espace – tel que décrit dans mon billet de blogue récent - et la lenteur ont de multiples mérites. Non seulement ils nourrissent notre âme et nous permettent de nous ressourcer et de revenir à soi, mais ils ont également le mérite d’ouvrir un canal par lequel peut arriver plus facilement tout ce qui est nouveau : idées, collaborations, projets, relations, opportunités, rencontres et autres inspirations.

Alors, portez une attention particulière au nouveau qui vous arrive suite aux moments d’espace et de lenteur que vous vous permettez. Je reçois mes propres inspirations ces derniers temps pour La conscience en soi, que je partagerai avec vous au fils des semaines et mois à venir.

D’ailleurs, restez à l’affût pour une annonce prochaine d’un nouveau projet – assez costaud, merci! — que je prépare en ce moment et qui est né, justement, dans un temps d’espace et de lenteur cet hiver sur une petite île presque déserte dans la Golfe du Mexique avec mon conjoint Marc.

Au grand plaisir de continuer à échanger avec vous (oui, oui, laissez-moi vos commentaires, je réponds à chacun d’entre eux!),

Avec lenteur et joie,

Minnie xx

 

Minnie Richardson

Vecteur de conscience

Coach de vie et Praticienne en travail rituel

La Conscience en soi

Jeudi dernier, j’étais dans les derniers préparatifs pour ma conférence-atelier à Toulouse. Après ma première expérience à Bordeaux la semaine auparavant, j’avais fait plusieurs ajustements et j’avais besoin de me familiariser avec cette nouvelle version de ma présentation.

Chez mon amie Fabienne, donc — qui habite, en passant, un coin absolument magnifique à l’extérieur de Toulouse — j’ai entretenu la nature environnante avec mon discours sur les 5 clés d’une vie plus consciente.

Pendant les 90 prochaines minutes, j’ai passé à travers l’intégralité de ma prestation, livrant mon message d’une vie plus consciente aux tilleuls, aux fleurs et aux poules qui se trouvaient l’autre côté de la fenêtre. Je pense qu’ils ont apprécié! ;-)

Pour ma part, j’étais ravie. Car non seulement j’avais enfin réussi à m’approprier cette nouvelle version de mon texte, mais j’avais également réussi à me brancher à l’énergie avec laquelle je souhaitais le livrer.

Au-delà des mots que j’énonçais, au-delà de la structure de mon discours, au-delà du sens même de mon message, j’ai ressenti une énergie me traverser et m’habiter; un scintillement intérieur, si vous voulez. C’était bon!

Je me suis sentie légère, souriante et élevée. Je me suis sentie dans mon pouvoir et dans l’espace du cœur. Surtout, j’ai eu du plaisir, même si mon auditoire campagnard n’a pas eu grand-chose à dire avant, pendant ni après ma présentation!

L’effet instantané de cette énergie était de dissoudre tout stress et nervosité. Bien franchement, quel cadeau! Je me suis sentie excitée, et au lieu d’appréhender la conférence, j’avais hâte de m’y rendre! Et je savais que je n’avais qu’à retrouver cette même énergie le soir venu pour faire de ma conférence un succès.

Et c’est cela qui s’est passé! Car même si ma présentation n’était pas parfaite, même si j’ai fait quelques oublis, même si j’ai une page entière de notes sur comment faire mieux la prochaine fois, selon moi j’ai quand même réussi ma soirée.

Car j’ai pu retrouver et retransmettre cette même énergie de la pratique du matin chez Fabienne, permettant à mon message de couler de façon fluide et fidèle à travers les mots, et de toucher ceux qu’il avait à toucher.

Dans les échanges sincères que j’ai eus avec certains participants après, j’ai appris que : une femme déjà inscrite à mon programme web « Ma vie consciente » qui se sentait bloquée et incapable d’avancer, avait compris pourquoi pendant la conférence même et était prête enfin à continuer son parcours; une autre femme très touchée par mon témoignage de fausse couche m’a remercié de mon partage, ayant elle-même vécu la même chose; une autre femme encore se posait d’excellentes bonnes questions sur comment mieux observer et vivre en conscience ses émotions, chose qui était actuellement un défi pour elle.

Ce que j’ai retenu de cette expérience :

C’est que ce n’est pas ce que l’on dit, mais comment on le dit qui fait toute la différence.

Ce n’est pas ce que l’on fait, mais comment on le fait, qui change tout.

Au bout de la ligne, c’est l’énergie véhiculée par nos mots et pas nos gestes qui est porteuse de leur vérité et de leur puissance. C’est elle qui étaye tout et qui nous permet de toucher les cœurs et d’atteindre notre cible.

Mais cette énergie ne s’apprend pas dans un cahier universitaire ni dans un manuel d’instruction.

On ne la fabrique pas, on lui permet d’être.

On ne la force pas, on la sent à l’intérieur de nous en relâchant un certain frein intérieur.

On lui permet de couler en nous, à travers nous, et de nous brancher avec ce qui est vrai et juste en nous et en la vie. On s’ouvre à la présence, à l’authenticité et à la grandeur qui est en chacun d’entre nous.

Vous l’avez sans doute vécu vous-même dans d’autres contextes: ce moment quand vous avez livré un message avec émotion et une grande force intérieure; ce livre qui vous émeut profondément; ce chanteur ou cette musique qui vous donnent la chair de poule; ce moment de vérité et d’authenticité vécu avec un autre.

Ces expériences nous branchent avec quelque chose de sacré, quelque chose qui est plus grand que nous, une vérité qui nourrit nos cellules. Et pour ma part, cela me rappelle que je ne suis qu’un vecteur pour une force invisible et bienveillante qui œuvre à travers moi.

Mais il est tellement facile d’oublier cette énergie et de nous perdre dans l’action machinale. De passer le faire par dessus l’être, comme si l’un était assez, alors que ce n’est manifestement pas le cas.

Alors je suis toujours pleine de gratitude quand cela m’arrive, ou plutôt quand j’arrive à laisser cette énergie circuler en moi. Et je continue les pratiques qui me permettent de m’en souvenir et d’être dans cette conscience un peu plus chaque jour. (En passant, je partage 5 de ces pratiques dans le PDF que j’offre à l’inscription à mon infolettre. Voir la case d'inscription à droite de ce texte)

Au moment d’écrire ces lignes, je suis dans l’avion en route pour Montréal et mes deux M’s – mon conjoint Marc et mon fils Milo. Je m’efforce de finir ce texte avant d’atterrir sur le sol québécois, car je pense que mon petit Milo surtout ne me lâchera pas un bon moment après plus que deux semaines sans sa maman!

Mais je reviens vers vous avec d’autres réflexions et d’autres nouvelles très prochainement. Et entre-temps j’aimerais bien vous entendre sur ce thème. Alors je vous invite chaleureusement à me laisser vos commentaires plus bas. :-)

À vous maintenant

Quand avez-vous senti cette énergie qui change tout?

Quels sont vos trucs et astuces pour la laisser vous pénétrer?

 

Très chaleureusement,

Minnie x

 

Minnie Richardson

Vecteur de conscience

Coach de vie et Praticienne en travail rituel

laconscienceensoi.com 

Jeudi dernier, la vie a trouvé une façon bien créative de me parler.

J’avais pris l’avion d’Édimbourg jusqu’à Bordeaux en préparation pour la première de mes conférences-atelier et je devais prendre le bus no. 1 en direction de la Gare Saint-Jean pour arriver chez la personne qui m’hébergeait.

Encore impressionnée par le mini-vignoble qui m’a accueilli en arrivant, je suis montée dans le premier bus marqué Gare Saint-Jean que j’ai trouvé, et j’ai payé mon billet. Le trajet coûtait plus cher que je ne pensais, mais j’étais trop occupée à écouter les divers accents et langues différentes autour de moi pour m’en faire trop. (Sans le savoir, j’ai réussi à planifier mon séjour en France pour qu'il coïncide avec le tournoi UEFA Euro de football...)

C’est seulement quand j’ai parlé au chauffeur de l’arrêt où je devais descendre que je me suis rendu compte de mon erreur : je n’étais pas, en fait, dans le bon bus. J’étais dans la navette de l’aéroport, au lieu du bus no. 1 de la ville de Bordeaux. Mais puisque le chauffeur m’a assuré qu’il me laisserait proche de ma destination finale, j’ai décidé de rester sur place.

Arrivée à la place Gambetta en centre-ville de Bordeaux un peu après 22 h, j’ai trouvé la rue Georges Bonnac où j’étais hébergée. Le seul hic : au lieu d’avoir 2 minutes de marche à faire, je devais trimbaler ma valise environ 15 à 20 minutes de plus pour arriver à la maison.

Pas grave, je me suis dit, il fait bon et je ne suis pas pressée! Alors je me suis dirigée tranquillement avec ma valise géante — qui roule merveilleusement bien, en passant! —, tout en admirant l’architecture de la ville, qui est tellement différente de ma région de Québec.

Tout à coup, je vois quatre personnes arriver vers moi. Cela me prend une demi-seconde et un moment de grand étonnement avant de reconnaître mon amie Fabienne parmi le groupe. Elle me serre dans ses bras et ses amis nous regardent, un peu déconcertés. Pour ma part, je suis sidérée...

Car en temps normal, j’habite le Québec et Fabienne à Toulouse. C’est seulement la deuxième fois de ma vie que je me retrouve dans la ville de Bordeaux, la première fois étant il y a plus de dix ans avec ma sœur.

La dernière fois que j’ai vue Fabienne, que j’ai rencontrée pour la première fois au Québec il y a une quinzaine d’années, était il y a 18 mois dans un restaurant sur la rue Saint-Laurent à Montréal.

Et le plus drôle, c’est que c’est Fabienne qui m’héberge à Toulouse pour la deuxième partie de ma tournée de conférences-atelier. Alors bien franchement, qu’est-ce qu’elle fait ici devant moi vers 22 h 30 un jeudi soir sur cette partie de la rue Georges-Bonnac à Bordeaux où je me retrouvais uniquement, car j’avais pris le mauvais bus? Je pouvais bien me poser la question!

La réponse rationnelle, qui n’explique pourtant pas tout, c’est que Fabienne est agent de bord, qu’elle a travaillé sur un vol vers Bordeaux, et qu’elle profitait d’une soirée de libre avec ses collègues agents de bord avant de reprendre l’avion le lendemain pour Toulouse.

Mais plus loin que cela, il faut tout de même admettre que les chances que l’on se rencontre à ce moment précis, à cet endroit précis, soientpas mal minces. J’aurais pu, comme je pensais le faire, prendre le bon bus et arriver 2km plus haut sur la même rue.

Et Fabienne, si elle devait absolument se trouver à Bordeaux, aurait pu choisir un autre quartier pour sortir, ou ne pas sortir du tout. C’est quand même impressionnant, non?

En fait, la synchronicité de cette rencontre était tellement forte à mes yeux, que je n’ai pas pu que me demander pourquoi on s’était croisées. Et voici où la vie m’a parlé...

Car selon moi, les synchronicités dans la vie – petites et grandes, subtiles et flagrantes – arrivent pour une raison. C’est la Vie dans toute sa sagesse, son intelligence et sa créativité qui orchestre les choses pour que ces rencontres deviennent possibles et pour qu’elles nous sautent à l’œil et dans le cœur.

Et pourquoi? Selon moi, c'est pour nous transmettre un message quelconque. Pour nous montrer quelque chose qu’on ne voyait pas avant, ou qu’on n’aurait pas pu voir sans la synchronicité. Pour nous émerveiller.

Car ces moments nous branchent définitivement avec la magie et avec le mystère de la vie, qui dépasse les limites de notre mental et qui nous dévoile de petits aperçus de ce qui est possible quand les astres sont alignés.

Quand cela m’arrive – et en fait je pourrais écrire un livre au complet de synchronicités ahurissantes qui me sont arrivées dans les dernières années – je me réveille et je porte attention. Ce n’est pas un événement aléatoire sans signification. Non, la vie même veut me parler.

En fait, ces moments m’émerveillent et ouvrent mon cœur. Je me sens comme un enfant qui se réjouit de ces bulles scintillantes qu’on souffle avec une petite baguette en plastique et de l’eau savonneuse. Et je me branche à la grandeur de la vie.

Je reconnais sans aucun doute que je suis en lien avec la vie, dans la présence d’une force plus grande que moi, et qu’il y a quelque chose à comprendre de l’expérience, un message à décoder.

Parfois le message devient clair immédiatement, et parfois cela prend du temps. Parfois je décode un seul message, et parfois il y a plusieurs couches que je découvre au fur et à mesure que je déballe le cadeau.

Jeudi soir ce qui est remonté en moi — une fois que j’avais salué Fabienne et que j’avais repris mon trajet vers ma destination finale — c’est que la France, incarnée par Fabienne, m’accueillait chaleureusement. Plus que cela, elle me démontrait comment la vie est bonne et que je n’ai rien à craindre des nouveaux lieux où je peux me retrouver.

Car comme je l’ai mentionné dans mon dernier billet de blogue, c’est la première fois que je voyage seule sans - mon conjoint et fils - depuis plusieurs années. Et même si avant j’étais une voyageuse intrépide, et que j’ai exploré, entre autres, la Russie, l’Ouzbékistan, l’Ukraine, la Biélorussie et l’Estonie, je semble avoir égaré quelque part la confiance de voyageuse qui me portait dans ma jeunesse.

Donc que Fabienne se présente à moi d’une façon et à un moment si inattendu signifiait pour moique je n’avaispas à m’inquiéter pendant ce voyage. La France — le monde, pourquoi pas! — est accueillante et j’ai juste à me détendre, à être dans le moment présent, et à déguster chaque moment de mon expérience.

Alors la Vie, si vous lisez ces lignes, j’ai bien reçu le message et je vous en remercie infiniment :-). J’ai adoré votre façon de me le livrer, et j’essayerai de m’en rappeler. Dans le cas d’un oubli, je relirai ce texte. À +.

Voilà.

Au moment d’écrire ces lignes, j’ai déjà fait ma première conférence-atelier à Bordeaux et je suis dans un TGV en direction de Toulouse et de Fabienne. Cette fois notre rencontre est planifiée ;-), et je sais qu’on va encore s’émerveiller de la belle synchronicité de jeudi dernier.

Je sais également que je vais garder mes antennes bien allumées dans les prochains jours pour d’autres synchronicités de ce genre. Car bien franchement, je ne veux manquer aucun message ou parcelle de sagesse de la vie.

À vous maintenant

Quelle façon prend la vie pour vous parler?

Que faites-vous quand vous repérez ses messages?

 

Au grand plaisir de vous lire,

Avec émerveillement et amour,

Minnie xx

PS Vous habitez la région de Toulouse et souhaiteriez connaître les 5 clés d’une vie plus consciente? Joignez-vous à tous ceux qui se sont déjà inscrits pour ma conférence-atelier de ce jeudi 16 juin à 20 h 30 au Centre La Mane à Balma. C’est plus avantageux de venir accompagné, et de payer d’avance sur mon site.

» » » Infos et inscriptions ici » » » 

Dimanche soir, mon conjoint Marc m’a amené à l’aéroport de Montréal pour mon vol en Europe et ma tournée de conférences-atelier en France. Je venais de dire un au revoir quelque peu émotif à notre fils de 6 ans, Milo, que je quittais pour plus la plus longue période depuis sa naissance (un peu plus de deux semaines). Et j’ai serré Marc fort dans mes bras avant de le quitter aussi.

J’ai enregistré ma valise géante (la seule qui pouvait contenir mes belles affiches pour les conférences et tout le sirop d’érable que j’ai apporté en cadeau…), j’ai franchi les contrôles de sécurité de l’aéroport et je me suis retrouvée à ma porte d’embarquement avec plus d’une heure devant moi avant le départ de mon vol de nuit pour Glasgow.

Me rappelant de la promesse que j’avais faite à mon fils, j’ai pris une photo de l’avion dans lequel j’allais embarquer pour la lui envoyer. (Sa demande : lui envoyer des photos de tous les véhicules intéressants que je rencontre pendant mon voyage…). Ensuite je me suis acheté une tisane à la camomille et j’ai trouvé une place où m'asseoir et attendre l'embarquement.

Et là, j’ai constaté quelque chose qui m’était échappée jusque là...

Pour la première fois depuis des années – 8 ans et demi, pour être précis — j’étais seule en voyage! Personne avec qui échanger ou négocier les petits et grands choix d’un voyage, personne à qui offrir des collations ou de l’eau, personne à amener aux toilettes (Milo, pas Marc!)… En gros, personne à penser sauf moi.

Aaahhhhh! J’ai pris une grande respiration et j’ai savouré le choix qui s’offrait à moi : lire, rêvasser, travailler, regarder le monde passer, ne ri--en faire!..

Et dans l’espace qui s’est ouvert en moi est monté cet extrait du poème de Khalil Gibran au sujet du mariage (et dont le texte intégral se trouve à la fin de ce message) :

 

Laissez de l’espace entrer au sein de votre union

Et que les vents du ciel dansent entre vous

Khalil Gibran

 

Ces mots m’ont toujours inspiré en ce qui concerne ma relation avec Marc, et ils ont eu une portée particulière dans mon cœur ce dimanche à l’aéroport :

Je suis mariée et j’ai un grand plaisir à être avec mon conjoint et partenaire d’affaires, Marc. Je suis une mère attentionnée et j’adore mon fils Milo. Je travaille fort pour développer La conscience en soi et pour partager un message qui me tient à cœur. Oui, oui, et oui. Mais...

Je suis aussi une personne à part entière. J’existe intégralement en dehors de mon couple, de notre unité familiale et de mon rôle de coach et communicatrice. Je suis, tout simplement.

J’ai appris à travers les années – et mes erreurs! — l’importance de prendre de l’espace pour moi, de conserver de l’espace dans mes relations et de ponctuer les activités et les projets de ma vie avec des espaces de repos et d’intégration.

Sinon, je m’épuise et je me brûle à petit feu. Je mets trop d’accent sur le faire et j’oublie d’être. Je reste trop collée sur les petits détails de mes relations et de ma vie. Je manque de perspective et j’oublie ce qui est vraiment important pour moi et pour mon bonheur et mon équilibre.

Laisser de l’espace entrer au sein de ma vie, donc, me permet de voir l’étendue de la forêt et non seulement les feuilles sur la branche d’un seul arbre. De voir la grandeur de ma vie – de La vie – et non seulement ma petite histoire. Je deviens capable de voir les choses comme elles sont, et de vivre les choses autrement – plus pleinement, plus consciemment.

Je reviens à moi.

Bien franchement, c’est ce que je souhaite de ce voyage. Et bien franchement, ce texte me sert de rappel de le faire! Certes, j’ai l’heureux défi de mes conférences à surmonter. Certes, Marc et Milo vont me manquer (me manquent déjà!).

Mais j’ai une belle occasion devant moi de prendre un recul nécessaire, de revenir à l’essentiel de ma vie et de retrouver mon centre où et avec qui que je sois.

Sans les connaître d'avance, je vivrai (je vis déjà!) des émotions, des découvertes, des moments forts et encore. Je vais cheminer d'une manière différente que quand je suis dans ma petite famille et dans mon quotidien au Québec.

Je reviendrai changée d'une façon qui va assurément nourrir la suite des choses, et cela me ravit.

 

À vous maintenant

Cet espace dont Khalil Gibran parle est salutaire pour nous tous et ceci dans toutes nos relations et dans tous les aspects de notre vie.

 

De quelle façon accordez-vous de l’espace dans votre vie?

Quels sont les bénéfices de le faire?

 

J’adore vous lire, alors faites-moi plaisir et laisser vos traces dans les commentaires plus bas!

Avec un amour bien spacieux ;-)

 

Minnie x

PS Les inscriptions rentrent déjà pour mes conférences-atelier à Bordeaux (11 juin – Librairie Pégase) et à Toulouse (16 juin au Centre La Mane à Balma), mais il reste encore de la place. Faites-vous (et moi!) un cadeau en vous joignant à nous pour ce moment d’une grande simplicité pour parler des 5 clés d’une vie plus consciente. Tarif préférentiel pour paiements faits d’avance sur mon site :

» » » Infos et inscriptions pour « Les 5 clés d’une vie plus consciente » » »

 

Et même si vous ne pouvez pas être des nôtres, partagez les infos avec vos amis et contacts qui sont dans la région de Bordeaux et de Toulouse. Un merci énorme d'avance :-)

» » » Invitation Facebook - conférence à Bordeaux (11 juin à 13h30, librairie Pégase) » » »

» » » Invitation Facebook - conférence à Toulouse (16 juin à 20h30, Centre la Mane à Balma) » » »

 

PPS Pour les intéressés, voici le texte complet du poème de Khalil Gibran :

Le Mariage


Vous serez ensemble quand les ailes blanches de la mort disperseront vos jours.
Oui vous serez ensemble même dans la silencieuse mémoire de Dieu.
Mais laissez l’espace entrer au sein de votre union.
Et que les vents du ciel dansent entre vous.
Aimez-vous l’un l’autre, mais ne faites pas de cet amour une chaîne.
Laissez-le plutôt être une mer dansant entre les rivages de vos âmes.
Chantez et dansez ensemble et soyez joyeux, mais laissez chacun de vous être seul.
De même que les cordes du luth sont seules pendant qu’elles vibrent de la même harmonie.
Donnez vos cœurs, mais pas à la garde l’un de l’autre.
Car seule la main de la Vie peut contenir vos cœurs.
Et tenez-vous ensemble, mais pas trop proches non plus:
Car les piliers du Temple se tiennent à distance, 
Et le chêne et le cyprès ne croissent pas à l’ombre l’un de l’autre.

Khalil Gibran

Il y a de la fébrilité dans l'air dans mon espace de travail ici à Val-David au Québec. Ou devrais-je dire plutôt que la fébrilité est logée profondément en moi, dans cette dernière semaine avant de prendre l'avion pour l'Europe…

Dans seulement 4 jours, je serai avec ma famille en Écosse, et dans seulement 10 jours je serai dans la salle de conférence de la librairie Pégase à Bordeaux (11 juin) en train d'offrir ma première conférence-atelier sur les 5 clés d'une vie plus consciente. 5 jours plus tard et je serai en train de faire la même chose au Centre La Mane à Balma (Toulouse, 16 juin).

» » » Détails ici de ma tournée de conférences-atelier en France » » »

C'est enivrant! Je n'ai pas eu l'occasion de visiter ma famille depuis deux ans maintenant, et je n'ai jamais eu la chance encore de partager mon message de cette façon dans un pays que j'ai tellement visité jeune.

Car en plus de nombreuses vacances familiales passées en France dès mon plus jeune âge, j'ai également habité à Paris pendant un an à l'âge de 21 ans pour fréquenter la Sorbonne. Que de souvenirs de culture, de liaisons amoureuses, de Montmartre et de jeunesse insouciante ;-).

Bref, ce sera un voyage de retrouvailles sur plusieurs plans et cela me ravit. :-)

Mais avant, j'ai une tonne de choses à boucler, à faire, à mettre en place, comme chaque fois qu'on quitte notre quotidien pour quelque temps. Mes listes de choses à faire se rallongent, le temps semble se contracter et même si je marque « Joyful Preparation » (« Préparatifs joyeux ») sur mon tableau blanc, j'avoue être envahie par moments par un léger sentiment de panique.

Il y a deux jours, quand la fébrilité était à son zénith et je me demandais comment exactement j'allais réussir à tout faire, j'ai décidé de piger une carte de mon jeu du Tarot zen d'Osho. Je me sers souvent de ces cartes pour m'éclairer concernant ce qui est vrai ou important à un moment donné, car je les trouve remplies de sagesse et de lucidité.

J'ai pigé la carte « Traveling » (« Le voyage » en français, pour ceux qui connaissent ce jeu). Ô combien approprié! Non seulement parce que je serai littéralement en train de voyager très bientôt, mais aussi parce que la carte nous rappelle l'importance du trajet et non seulement la destination. Comment chaque pas est important, noble et à savourer, au lieu de tendre toujours vers un résultat final qu'on aura vite oublié une fois « rendu », car on regardera déjà vers le prochain sommet.

Ce message me touche, m'apaise et me ramène dans le « ici et maintenant ». Car aujourd'hui je suis ici à Val-David, et aujourd'hui je peux canaliser ma fébrilité dans les préparatifs importants pour mon voyage. Je peux aussi profiter de tous les petits plaisirs de la vie qui me sont disponibles si je me ralentis assez pour les remarquer.

Alors même si ma vie semble accélérer, je décélère le rythme. Je prends le temps d'aller marcher dans la forêt. Je prends le temps d'aller au spa pour me détendre. Je je berce dans le hamac sur le balcon le soir pour admirer les étoiles et humecter les odeurs de printemps. Et quand je la fébrilité prend trop de place, je reviens en moi. Je ressens la stabilité et le soutien de la Terre en dessous de mes pieds. Je ressens la vie circuler en moi. Je me rappelle que tout est parfait, tout le temps.

Chaque fois que je le fais, je passe d'un moment de contraction à un moment d'expansion. Je passe d'un état de l'anxiété et de stress à un état de confiance et de lâcher-prise. Je passe de ma tête à mon cœur et je passe d'un état de peur à un état d'Amour.

Et ce qui est vraiment merveilleux, c'est que c'est MOI qui fais le trajet d'un état à l'autre. C'est moi qui ai le pouvoir d'action quand je me rends compte que je suis du mauvais bord. Et oui, c'est aussi moi qui, moins consciemment, retourne dans l'état plus lourd plus tard. Mais bon, cela me permet de peaufiner cette capacité d'élever mon état! ;-)

Et bien sûr, chacun d'entre nous a ce pouvoir d'action intérieur. Il s'agit de trouver nos propres trucs et astuces pour revenir dans le moment présent, car c'est la seule réalité. Le passé n'est plus, et le futur n'est pas encore. En plus, le futur étant influencé par le présent, nous avons intérêt à habiter pleinement et joyeusement ce moment de MAINTENANT.

Cela me fascine à quel point l'état d'amour et d'expansion est plus proche qu'on n'y pense. Comment cela ne prend pas grande chose, même dans des moments de stress, de prendre un tout petit pas vers le gauche (ou vers le droit, comme vous le voulez!) pour ressentir l'expansion d'un état d'amour. Nous n'avons pas à forcer, juste à « allow », à laisser être par notre intention.

Encore faut-il se rappeler de le faire, car l'anxiété, la peur et le stress peuvent prendre toute notre attention. Mais l'inconfort de ces états est comme un drapeau rouge qui nous avertit qu'on n'est plus dans le moment présent et qu'on est pris dans les confines de notre mental limité.

Alors, et aussi drôle que cela puisse paraître, je remercie l'état d'anxiété et de stress. Car c'est l'indicateur fidèle que je suis dans la peur, et que c'est le moment de revenir à la sagesse, l'acceptation et la confiance de l'Amour.

À vous maintenant

Quels sont vos trucs et astuces pour revenir en vous quand la fébrilité, l'anxiété ou le stress prennent le dessus?

 

Au grand plaisir de vous lire,

Avec Amour,

Minnie x

PS Mon dernier article « Saute et le filet apparaîtra » a suscité plusieurs réactions de votre part. J'ai aussi continué à vivre en toute conscience mon propre saut dans le vide avec ma tournée de conférences en France. Le résultat, puisque tout est toujours en constante évolution : j'aurai des précisions intéressantes à vous apporter à ce sujet dans un article prochainement… 

Il y a une petite phrase qui me porte beaucoup en ce moment, et qui me fait réfléchir au sens de l’engagement dans nos vies :

 

« Saute, et le filet apparaîtra » (attribué à l'écrivain américain John Burroughs)

 

On peut avoir peur de sauter, car on ne sait pas ce qui nous attend en le faisant. Du coup qu’on se fasse mal ou que des choses terribles nous arrivent!

On voudrait déjà avoir le filet en place pour nous rassurer, non? Il serait alors tellement plus facile de sauter, sachant que le filet était déjà là!

 

  • Avant de quitter cette relation malsaine, on voudrait déjà savoir qu’on sera bien après, qu’on ne regrettera pas, ou qu’on trouvera un meilleur compagnon.

  • Avant d’ouvrir réellement notre cœur à ce nouveau partenaire, on voudrait déjà se sentir aimé et en sécurité, avoir réglé les petites différences qui vont se présenter en cours de route et avoir trouvé une stabilité amoureuse.

  • Avant de s’engager véritablement dans un projet d’envergure qui nous tient à cœur, on voudrait déjà en connaître l’issu, savoir catégoriquement qu’on va réussir et se préparer pour les embûches qu’on rencontrera sur le chemin.

 

Avec le filet déjà en place, on n’aurait pas à confronter le vide ni la chute libre vertigineuse qui l’accompagne. On pourrait rester dans notre zone de confort et ne pas déranger le statu quo familier.

Mais ce besoin de savoir d’avance, ainsi que la préoccupation avec les malheurs possibles, peuvent gardent dans l’inaction et dans des situations qui ne nous conviennent plus. Cela peut freiner le mouvement naturel de notre évolution, tout simplement.

Et dans la vie, la vraie vie, les choses ne fonctionnent pas comme ça. Quand on ressent un élan intérieur de changement – de relation, de carrière, de style de vie ou autre — , c’est toujours une invitation à sortir de notre zone de confort.

Et quand on jette un coup d’œil furtif en bas du précipice avant de sauter dans ce nouveau, on ne peut pas savoir comment les choses vont se terminer.

Il faut aller à la rencontre du vide pour le découvrir.

Et ce vide, ilnous fait peur. Je le sais, pour avoir hésité de nombreuses fois sur ses bords avant de me lancer, le cœur palpitant, dans l’inconnu et dans l’inconnaissable.

Mais ce vide est pourtant l’espace qui contient non seulement nos peurs et nos doutes, mais aussi notre grandeur – oui, notre grandeur! —, notre potentiel créateur et la gamme infinie de résultats possibles pour chaque choix et chaque pas qu’on fait.

C’est aussi là où se trouvent les découvertes et les prises de conscience, les nouvelles expériences enrichissantes, les défis et les récompenses qui constituent notre chemin d’évolution.

C’est à force de rencontrer le vide qu’on apprend, qu’on avance, et qu’on peut être fier de nous, même si au bout de la ligne les choses ne se terminent pas exactement comme on l’aurait pensé avant de sauter.

Et – nuance importante — c’est aussi dans le vide que la vie vient à notre rencontre, pour rendre possible notre rêve, notre désir ou notre élan de changement. Car toute réalisation est en réalité une co-création, le fruit de la danse entre nous et la vie.

Mais pour vraiment activer ce potentiel de changement et de co-création, on a besoin de s’engager, et avec sincérité. La vie demande de nous un acte de foi, une preuve qui démontre notre courage et notre sérieux.

Cette preuve est le saut dans le vide.

Sauter peut être un acte concret – annoncer notre départ d’un emploi, quitter une relation, entreprendre un nouveau projet, etc. — ou il peut être un engagement intérieur senti et solennel; une déclaration dans l’énergie que nous nous engageons dans un nouveau chemin.

Et voici où le filet entre en ligne de compte.

Car le filet apparaît seulement quand on a déjà sauté et qu’on se retrouve dans le vide. Le filet apparaît quand on ose, quand on sort de notre zone de confort, et quand on s’engage réellement sur notre chemin, SANS savoir ce qui va se passer.

Vous avez peut-être déjà vécu ce phénomène de filet dans votre vie, quand un engagement quelconque semble déclencher une suite d’événements imprévus et imprévisibles qui vous soutiennent dans votre nouveau projet.

Pour ma part, je l’ai vécu en début d’année.

En fait, j’ai osé inclure dans mes objectifs pour l’année un voyage en Europe pour promouvoir la Conscience en soi et pour visiter ma famille en Grande-Bretagne.

L’idée avait trotté dans ma tête depuis quelque temps, mais j’hésitais. Je n’osais pas m’engager. Et bien franchement, pour plusieurs raisons, cela semblait tout simplement hors de ma portée.

Mais finalement, quelque chose a bougé en moi et j’ai décidé d’oser, malgré les peurs et les doutes. J’ai fait le geste symbolique, avec mon mari comme témoin, d’écrire mon objectif dans mon beau cahier rouge lors de notre séance de visualisation pour l’année 2016 en janvier (« Suivez votre joie en 2016 »).

Ce n’était pas un geste vide; j’ai réellement senti intérieurement en le faisant que je m’engageais à réaliser ce rêve, même si au moment de le faire je ne savais pas trop comment. J’ai donc sauté dans le vide et j’ai fait confiance.

Et c’est vraiment quelque chose! Depuis ce moment il y a maintenant un peu plus de 4 mois, plein d’événements que je n’aurais jamais pu prévoir se sont passées, et ceci de façon fluide et je dirais même joyeuse : des rencontres, des offres d’aide de toutes sortes et j’en passe.

Le résultat : je réalise mon objectif!

Je pars dans quelques semaines pour une visite avec ma famille en Écosse (j’ai une nouvelle nièce à rencontrer, entre autres!), suivie d’une petite tournée de conférences-ateliers et de réseautage en France (Bordeaux, 11 juin et Toulouse, 16 juin).

J’en suis vraiment ravie! La vie a répondu à mon engagement et est venue à ma rencontre pour rendre possible ce projet qui semblait à prima bord hors de ma portée. Le filet est apparu.

C’est extraordinaire, n’est-ce pas?

S’engager intérieurement, dire 'oui' au nouveau dans notre vie, est puissant, et met en branle un mouvement qui est impossible à prévoir. Cela relève, selon moi, de la magie de la manifestation et de notre danse avec la vie qui rend possible l’impossible et nous met au volant de notre vie.

Cela prend du courage, et la route n’est pas toujours facile, mais on se sent vivant et en mouvement, et on tisse nos liens de confiance avec la vie même.

 

À vous maintenant...

Prenez un petit moment pour penser aux moments dans votre vie où vous avez déjà osé sauter et le filet est apparu.

Pensez maintenant aux aspects de votre vie qui invitent à un nouveau saut dans le vide. Quel est l’engagement qui est demandé cette fois-ci et qu’est-ce qui vous permettrait de sauter de nouveau dans le vide?

 

J’ai hâte de lire vos histoires de saut, de filet et de danse avec la vie, alors s’il vous plaît laissez vos traces dans les commentaires!

 

Très chaleureusement,

Minnie x

 

PS Si jamais vous serez dans la région de Bordeaux ou de Toulouse en juin, j’aurais un plaisir immense à vous voir lors d’une de mes conférences-atelier! Infos et inscriptions ici.

Il y a quelques années, une amie très chère à mon cœur m’a écrit un message d’amour et de soutien à la suite d’une grande épreuve que je vivais. Une phrase est restée en moi jusqu’à ce jour et j’aimerais la partager avec vous :

« La conscience que tu as acquise au fil du temps et des épreuves est un cadeau. »

Pour vous mettre en contexte, je venais de savoir que je ne portais plus la vie, après avoir attendu de longs mois avant de concevoir ce deuxième enfant. Déjà très aimée (je ressentais une énergie féminine), on l’avait surnommée Little M — Petite M —, et elle avait déjà sa place dans notre famille. J’avais à l’époque 40 ans et je n’étais pas certaine d’avoir un autre enfant. Ce fut donc un grand deuil pour moi, et je me retrouvais devant un vide intérieur important.

Le commentaire de mon amie m’a marqué, d’autant plus qu’il est arrivé à un moment où les émotions étaient à vif et que ma vie était littéralement bouleversée. Il y a un cadeau là-dedans? Vraiment? Mais au fond de moi, j’avais compris, et même dans l’œil de la tempête, je ressentais de la gratitude pour ma conscience.

Cette conscience m’a permis d’accompagner mon fils, qui avait alors 3 ans et demi, à faire son deuil de cette petite âme dont il ressentait clairement la présence depuis des mois.

Cette conscience m’a branché à une gratitude profonde de cette expérience douloureuse qui m’a relié avec toutes les femmes dans l’histoire de l’humanité qui ont déjà perdu leur enfant.

Cette conscience m’a donné le courage de rester avec les émotions chaotiques et déstabilisantes qui émergeaient du plus profond de mon être, de les vivre pleinement, et ultimement de les transformer.

Et finalement, cette conscience m’a amené également à chercher, et à trouver, le sens de ce que je vivais. Car sans signification, c’était tout simplement insupportable.

Pour emprunter les mots de Caroline Gauthier, auteure et coach de Au nom du corps, mon expérience était une déconstruction de mon être. C’était comme si la vie, dans toute sa sagesse, cherchait la meilleure façon de me mettre en contact avec ma véritable nature, au-delà des personnages que j’avais créés.

La fausse couche, survenue en même temps que plusieurs autres événements dramatiques dans mon entourage, était la façon que la vie avait trouvée pour fracturer ma carapace et cela a fonctionné.

Le gouffre laissé par le départ de Little M m’a permis de me rencontrer intérieurement dans une nudité totale. J’ai compris que l’espace que j’avais consacré depuis tant de temps à ce deuxième enfant était, en fin de compte, pour moi et pour moi toute seule.

J’ai compris que l’invitation de la part de la vie était de ramasser tout mon courage afin de laisser naître une nouvelle version de moi-même plus authentique, plus puissante et plus rayonnante que toutes les versions précédentes.

Tout comme l’accouchement de mon premier fils, la renaissance de cette nouvelle incarnation de moi-même n’a pas eu lieu sans douleur ni contractions. C’était une expérience intense qui s’est étalée sur plusieurs mois et qui m’a mis profondément à l’épreuve.

Mais, je l’ai fait, je l’ai réussi. Pour être complètement franche avec vous, j’ai l’impression de m’être retrouvée à l’état pur dans les cendres d’un feu de forêt intérieur ardent. J’ai accouché de moi-même, ni plus ni moins. Et j’ai choisi dorénavant d’occuper moi-même la place laissée par le départ de Little M, et de le faire avec confiance et joie.

Ce n’était que le début de ce nouveau chapitre de vie, car la renaissance personnelle a également permis une renaissance professionnelle entièrement en alignement avec cette nouvelle incarnation. J’ai finalement choisi d’ouvrir la porte non à un autre enfant, mais à l’énergie créatrice qui montait si fort en moi à la suite de ma déconstruction. Le résultat est la Conscience en soi, un projet que je porte conjointement avec mon mari, et qui a vu le jour en 2015.

Une continuation et un approfondissement de ce que je faisais déjà comme coach de vie depuis plusieurs années déjà, la Conscience en soi – inspiration, coaching et programmes d’évolution de soi — devient un véhicule pour moi de promouvoir l’importance de contacter, de soigner et de nourrir son état intérieur. Comme j’ai été capable de faire lors de l’épreuve de la fausse couche, et comme je continue à faire tous les jours.

Car quand on prend soin de notre paysage intérieur, le paysage extérieur de notre vie s’organise en conséquence. En apprenant à maîtriser notre Conscience en soi, nous devenons les créateurs intentionnels d’une vie à notre image et qui est alignée avec qui nous sommes réellement.

Avec tout mon amour,

Minnie x

 

Minnie Richardson

Vecteur de conscience

Coach de vie et Praticienne en travail rituel

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D’origine britannique, Minnie a fait sa vie au Québec depuis l’an 2000 et vit actuellement l'aventure imprévue d'un an dans le sud de la France. Joignant le geste à la parole, elle marche consciemment son chemin afin de se réaliser de plus en plus pleinement chaque jour.

Coach de vie certifiée et Praticienne en travail rituel, elle a mis au point les « 5 principes de réussite de la Conscience en soi », transmis par ses puissants programmes web et ses coachings intuitifs. Minnie se met au service de femmes souhaitant créer et vivre des vies remplies d'intégrité, de sens et de joie. Découvrez son parcours

Cela vous est déjà arrivé de demander des changements dans votre vie, de contribuer à les provoquer, et ensuite de vous sentir dépassé par l’ampleur de l’abondance que l’univers vous envoie?

C’était mon cas il y a quelques années. Dans l’espace de deux ans et demi, j’ai commencé une relation avec l’homme qui est devenu mon mari, nous avons emménagé ensemble et conçu un enfant, mon amoureux a obtenu un poste de direction, nous avons déniché une petite maison avec vue sur les montagnes, nous avons déménagé dans notre nouveau nid d’amour et je suis devenue mère.

C’était l’aboutissement de plusieurs rêves que je portais depuis ma tendre enfance, mais étrangement, même si de l’extérieur je recevais tout ce que j’avais demandé sur un plateau d’argent, je me sentais en quelque sorte accablée.

De toute évidence, même si j’avais peaufiné mes capacités de clarifier mes demandes à l’univers, et de lui faire confiance pour me les accorder, je n’avais pas totalement maîtrisé l’art de recevoir l’abondance.

Vous allez peut-être me dire que ma réaction était normale étant donné l’ampleur des changements majeurs que je vivais en peu de temps. Mais personnellement, je reste convaincue qu’à un certain niveau je n’étais pas capable de m’ouvrir à 100 % pour recevoir cette nouvelle réalité et que cela a eu un impact sur ma capacité d’intégrer les changements de façon plus harmonieuse.

Cette expérience m’a ouvert les yeux sur les différentes façons d’empêcher le flux de bonté dans nos vies et souvent sans s’en rendre compte. En contrepartie, voici quelques suggestions pour laisser l’abondance couler librement dans votre vie:

Pratiquer la gratitude

Pratiquer la gratitude implique de reconnaître ce qui est déjà bon et positif dans notre vie et d’en rendre grâce d’une façon sentie et sincère. Il y a plusieurs mérites de le faire : non seulement on développe notre capacité de repérer les manifestations d’abondance dans toutes les sphères de notre vie et à tous les degrés, mais cela envoie également un message clair à l’univers qu’on a bien reçu ses cadeaux. Elle sera encouragée à nous en envoyer d’autres!

En plus, le canal intérieur nous permettant de recevoir pleinement la bonté de la vie s’ouvre tranquillement pour être capable d’accueillir avec moins de résistance des cadeaux de plus en plus importants. On renforce notre capacité de recevoir tout simplement.

Accueillir vos épreuves

Exercez-vous à chercher consciemment le positif même dans les situations qui vous mettent à l’épreuve et qui semblent, à prima bord, d’aller à l’encontre de vos désirs. Car il y a dans chaque épreuve un ou des apprentissages qui nous permettent d’approfondir notre compréhension et notre appréciation de la vie.

Cette attitude d’accueil, qui ne nie pas les difficultés que vous vivez, vous permettra également de reconnaître et d’apprécier toutes les façons que la vie vous soutient pour mieux traverser la période d’épreuve.

Dépister les croyances limitantes

Si je souhaite ardemment attirer une relation amoureuse qui me va comme un gant, mais au plus profond de moi une petite voix chuchote que personne ne voudra de moi, c’est que je suis aux prises avec une croyance limitante. Et il est bien difficile pour la vie de m’envoyer ce que je souhaite dans ces conditions.

Nous avons tous des peurs et des croyances limitantes à des degrés différents. L’idée ici n’est pas de les rayer complètement de notre vie, mais plutôt de vous pratiquer à les déceler et de les observer sans jugement. Devenir conscient de ce que vous portez intérieurement déclenche déjà un certain mouvement et laisse plus de place à cette chose que vous souhaitez vraiment. (Pour mieux comprendre et transformer les petites voix négatives, je vous propose mon article La folie des pensées compulsives et comment s'en sortir.)

Demander de l’aide

Une incapacité ou une réticence à demande de l’aide d’autrui peut cacher un sentiment de ne pas mériter l’abondance, de ne pas être assez, ou encore la peur de refus ou de rejet. Pourtant, la vie se sert de nos consœurs et de nos confrères pour livrer ses présents et l’abondance qui nous arrive de cette façon a autant de mérite, selon moi, que celle qui arrive par d’autres moyens.

Alors portez attention aux moments quand il vous est difficile de demander de l’aide et dites vous que vous bloquez peut-être l’abondance qui pourrait couler dans votre vie. Prenez votre courage entre vos mains, ouvrez votre cœur et faites la demande! Ensuite, dans le cas de difficulté, référez-vous au prochain point...

Accepter l’aide d’autrui avec grâce

Quand on vous donne un coup de main ou autre chose, que vous l’ayez demandé ou non, vient l’étape d’accepter avec grâce. Ce n’est pas toujours facile et peut solliciter des réactions vives: peut-être votre orgueil est atteint, car vous pensez être capable de vous organiser seul. Ou peut-être vous ressentez le besoin de remercier la personne mille fois, tellement vous êtes mal à l’aise ou incertain si vous le méritez réellement.

Dans tous les cas, il y a quelque chose qui bloque l’abondance qui cogne à votre porte. Exercez-vous à reconnaître cette résistance, toujours sans jugement, et à dire un oui conscient à ces formes de bonté. Remerciez sincèrement la personne et la vie et rappelez-vous, encore une fois, que la vie est bonne.

Exprimer les émotions

Les émotions non exprimées restent en nous et pour ne pas les ressentir, on peut créer un genre de carapace intérieure. Ces carapaces énergétiques peuvent nous empêcher de recevoir toute l’étendue et la profondeur de l’abondance qui est nous est due.

Quand on exprime nos émotions, par contre, on ouvre notre canal intérieur plus grand non seulement pour ce qui en sort (les émotions), mais aussi pour ce qui arrive (l’abondance sous toutes ses formes). Alors l’invitation ici est de faire des efforts pour exprimer les émotions courantes, et de s’ouvrir à la possibilité d’évacuer les émotions enfouies du passé petit à petit quand les temps sont mûrs.

Dire un grand OUI à la vie!

C’est ma profonde conviction que la vie nous soutient de mille façons visibles et invisibles chaque jour et que l’abondance est l’état naturel des choses. Je suis persuadée que l’abondance est notre état naturel aussi.

Alors il nous revient tout simplement de dire oui à la vie et à l’abondance! Dire oui à tout ce qui est bon et positif dans notre vie, dire oui aux épreuves et aux apprentissages, dire oui à demander et à recevoir de l’aide et dire oui à nos émotions. En le faisant, on devient des maîtres de l’abondance!

Et vous maintenant...

Maîtrisez-vous l'art de recevoir l'abondance dans votre vie? Qu'est-ce qui vous permet de le faire plus facilement?

Partagez vos expériences ici dans les commentaires pour nous inspirer tous à accueillir plus de bonté dans nos vies :-)

Amour,

Minnie xx

 

Il y a certains moments qui restent gravés dans ma mémoire, et la marche avec mon oncle il y a au moins 10 ans de cela dans un parc à Montréal en est un. Ce qui est resté gravé est cette phrase étrange que mon oncle m’avait sortie : « Pense à 10 personnes qui t’énervent beaucoup, et tu découvriras les aspects de toi-même que tu ne veux pas voir ».

Je ne le comprenais pas vraiment, je l’avoue, et surtout je résistais au fait que je pourrais porter en moi ces choses qui m’énervaient tant chez les autres (c’est pas moi le problème, c’est lui!). Mais, mon oncle étant d’une grande source d’inspiration et de sagesse pour moi, je n’ai pas été capable de rejeter entièrement ce qu’il m’avait dit. Son commentaire, comme une semence en moi, a sommeillé un certain temps avant de tranquillement prendre racine et éclore des années plus tard.

Parce que l'Équinoxe du printemps est à nos portes (ce dimanche, le 20 mars), et surtout parce que j'ai vraiment hâte au printemps ici au Québec ;), j'ai préparé pour vous ce petit rappel des bénéfices insoupçonnés du printemps. Bonne lecture et surtout bon printemps! :-)

Le printemps fait son entrée à des moments et à des intensités bien différentes selon la zone géographique où nous nous retrouvons. Dans mon pays natal, la Grande-Bretagne, on peut déjà admirer des perces-neige dès le début du mois de février, tandis qu'ici au Québec, il est encore possible de retrouver un fond de neige dans un coin ombragé jusqu'au début du mois de mai.

Mais peu importe quand il éclot chez vous, il est difficile de rester insensible à la senteur particulière dans l’air et à la nature bourgeonnante qui annoncent ce début d’un nouveau cycle de vie.

Il y a une fébrilité et une légèreté qui nous habitent et qui nous portent, et c’est parfait ainsi. Car le printemps est un allié important dans notre évolution comme être humain, et nous permet d’éclore à l’unisson avec lui si on décide de suivre son exemple.

Voici comment :

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1. Méditation « Au fond de mon lac intérieur » - 20 minutes pour explorer votre paysage intérieur sur une trame sonore qui transporte.
2. Texte « 5 habitudes pour une vie plus consciente » - Pratiques de présence pour un quotidien avec plus de sacré, joie et sens.