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Quand la vie veut nous parler

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Jeudi dernier, la vie a trouvé une façon bien créative de me parler.

J’avais pris l’avion d’Édimbourg jusqu’à Bordeaux en préparation pour la première de mes conférences-atelier et je devais prendre le bus no. 1 en direction de la Gare Saint-Jean pour arriver chez la personne qui m’hébergeait.

Encore impressionnée par le mini-vignoble qui m’a accueilli en arrivant, je suis montée dans le premier bus marqué Gare Saint-Jean que j’ai trouvé, et j’ai payé mon billet. Le trajet coûtait plus cher que je ne pensais, mais j’étais trop occupée à écouter les divers accents et langues différentes autour de moi pour m’en faire trop. (Sans le savoir, j’ai réussi à planifier mon séjour en France pour qu'il coïncide avec le tournoi UEFA Euro de football...)

C’est seulement quand j’ai parlé au chauffeur de l’arrêt où je devais descendre que je me suis rendu compte de mon erreur : je n’étais pas, en fait, dans le bon bus. J’étais dans la navette de l’aéroport, au lieu du bus no. 1 de la ville de Bordeaux. Mais puisque le chauffeur m’a assuré qu’il me laisserait proche de ma destination finale, j’ai décidé de rester sur place.

Arrivée à la place Gambetta en centre-ville de Bordeaux un peu après 22 h, j’ai trouvé la rue Georges Bonnac où j’étais hébergée. Le seul hic : au lieu d’avoir 2 minutes de marche à faire, je devais trimbaler ma valise environ 15 à 20 minutes de plus pour arriver à la maison.

Pas grave, je me suis dit, il fait bon et je ne suis pas pressée! Alors je me suis dirigée tranquillement avec ma valise géante — qui roule merveilleusement bien, en passant! —, tout en admirant l’architecture de la ville, qui est tellement différente de ma région de Québec.

Tout à coup, je vois quatre personnes arriver vers moi. Cela me prend une demi-seconde et un moment de grand étonnement avant de reconnaître mon amie Fabienne parmi le groupe. Elle me serre dans ses bras et ses amis nous regardent, un peu déconcertés. Pour ma part, je suis sidérée...

Car en temps normal, j’habite le Québec et Fabienne à Toulouse. C’est seulement la deuxième fois de ma vie que je me retrouve dans la ville de Bordeaux, la première fois étant il y a plus de dix ans avec ma sœur.

La dernière fois que j’ai vue Fabienne, que j’ai rencontrée pour la première fois au Québec il y a une quinzaine d’années, était il y a 18 mois dans un restaurant sur la rue Saint-Laurent à Montréal.

Et le plus drôle, c’est que c’est Fabienne qui m’héberge à Toulouse pour la deuxième partie de ma tournée de conférences-atelier. Alors bien franchement, qu’est-ce qu’elle fait ici devant moi vers 22 h 30 un jeudi soir sur cette partie de la rue Georges-Bonnac à Bordeaux où je me retrouvais uniquement, car j’avais pris le mauvais bus? Je pouvais bien me poser la question!

La réponse rationnelle, qui n’explique pourtant pas tout, c’est que Fabienne est agent de bord, qu’elle a travaillé sur un vol vers Bordeaux, et qu’elle profitait d’une soirée de libre avec ses collègues agents de bord avant de reprendre l’avion le lendemain pour Toulouse.

Mais plus loin que cela, il faut tout de même admettre que les chances que l’on se rencontre à ce moment précis, à cet endroit précis, soientpas mal minces. J’aurais pu, comme je pensais le faire, prendre le bon bus et arriver 2km plus haut sur la même rue.

Et Fabienne, si elle devait absolument se trouver à Bordeaux, aurait pu choisir un autre quartier pour sortir, ou ne pas sortir du tout. C’est quand même impressionnant, non?

En fait, la synchronicité de cette rencontre était tellement forte à mes yeux, que je n’ai pas pu que me demander pourquoi on s’était croisées. Et voici où la vie m’a parlé...

Car selon moi, les synchronicités dans la vie – petites et grandes, subtiles et flagrantes – arrivent pour une raison. C’est la Vie dans toute sa sagesse, son intelligence et sa créativité qui orchestre les choses pour que ces rencontres deviennent possibles et pour qu’elles nous sautent à l’œil et dans le cœur.

Et pourquoi? Selon moi, c'est pour nous transmettre un message quelconque. Pour nous montrer quelque chose qu’on ne voyait pas avant, ou qu’on n’aurait pas pu voir sans la synchronicité. Pour nous émerveiller.

Car ces moments nous branchent définitivement avec la magie et avec le mystère de la vie, qui dépasse les limites de notre mental et qui nous dévoile de petits aperçus de ce qui est possible quand les astres sont alignés.

Quand cela m’arrive – et en fait je pourrais écrire un livre au complet de synchronicités ahurissantes qui me sont arrivées dans les dernières années – je me réveille et je porte attention. Ce n’est pas un événement aléatoire sans signification. Non, la vie même veut me parler.

En fait, ces moments m’émerveillent et ouvrent mon cœur. Je me sens comme un enfant qui se réjouit de ces bulles scintillantes qu’on souffle avec une petite baguette en plastique et de l’eau savonneuse. Et je me branche à la grandeur de la vie.

Je reconnais sans aucun doute que je suis en lien avec la vie, dans la présence d’une force plus grande que moi, et qu’il y a quelque chose à comprendre de l’expérience, un message à décoder.

Parfois le message devient clair immédiatement, et parfois cela prend du temps. Parfois je décode un seul message, et parfois il y a plusieurs couches que je découvre au fur et à mesure que je déballe le cadeau.

Jeudi soir ce qui est remonté en moi — une fois que j’avais salué Fabienne et que j’avais repris mon trajet vers ma destination finale — c’est que la France, incarnée par Fabienne, m’accueillait chaleureusement. Plus que cela, elle me démontrait comment la vie est bonne et que je n’ai rien à craindre des nouveaux lieux où je peux me retrouver.

Car comme je l’ai mentionné dans mon dernier billet de blogue, c’est la première fois que je voyage seule sans - mon conjoint et fils - depuis plusieurs années. Et même si avant j’étais une voyageuse intrépide, et que j’ai exploré, entre autres, la Russie, l’Ouzbékistan, l’Ukraine, la Biélorussie et l’Estonie, je semble avoir égaré quelque part la confiance de voyageuse qui me portait dans ma jeunesse.

Donc que Fabienne se présente à moi d’une façon et à un moment si inattendu signifiait pour moique je n’avaispas à m’inquiéter pendant ce voyage. La France — le monde, pourquoi pas! — est accueillante et j’ai juste à me détendre, à être dans le moment présent, et à déguster chaque moment de mon expérience.

Alors la Vie, si vous lisez ces lignes, j’ai bien reçu le message et je vous en remercie infiniment :-). J’ai adoré votre façon de me le livrer, et j’essayerai de m’en rappeler. Dans le cas d’un oubli, je relirai ce texte. À +.

Voilà.

Au moment d’écrire ces lignes, j’ai déjà fait ma première conférence-atelier à Bordeaux et je suis dans un TGV en direction de Toulouse et de Fabienne. Cette fois notre rencontre est planifiée ;-), et je sais qu’on va encore s’émerveiller de la belle synchronicité de jeudi dernier.

Je sais également que je vais garder mes antennes bien allumées dans les prochains jours pour d’autres synchronicités de ce genre. Car bien franchement, je ne veux manquer aucun message ou parcelle de sagesse de la vie.

À vous maintenant

Quelle façon prend la vie pour vous parler?

Que faites-vous quand vous repérez ses messages?

 

Au grand plaisir de vous lire,

Avec émerveillement et amour,

Minnie xx

PS Vous habitez la région de Toulouse et souhaiteriez connaître les 5 clés d’une vie plus consciente? Joignez-vous à tous ceux qui se sont déjà inscrits pour ma conférence-atelier de ce jeudi 16 juin à 20 h 30 au Centre La Mane à Balma. C’est plus avantageux de venir accompagné, et de payer d’avance sur mon site.

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